Crac fait la
petite moule sous la dent
Beurk, c’est
quand même écœurant
Mais elle
n’y peut rien la petite moule
Petit crabe
malsain tu nous saoules
Sommes-nous
comme cette petite moule ?
Que le crabe
attaque comme un pitbull
S’acharnant
sur le genre humain
Qui
souffrira tous les examens
Pour
découvrir quel est sa cible
Et ce qu’il
ciblera demain
Parasitant
de façon horrible
L’ordre
harmonieux du corps humain.
Des
chercheurs s’échinent à trouver des remèdes
Des malades
s’épuisent à subir des thérapies
Tout ce
petit monde s’active sans répit
Pour
combattre ce monstre de maxillipèdes
Qui mastique à foison les cellules saines
Creusant un boulevard aux cellules malsaines.
Pourtant des mois plus tôt, tu ne ressentais rien
Tu faisais des rêves, pour les réaliser le lendemain.
Tu avais la vie devant toi, tu te portais bien
Perfidie de l’Alien qui en toi se développait serein.
De l’ablation aux prises de sang
Aux IRM, à la chimio, aux radiothérapies
Une rémission annoncée, et puis…
Dieu qu’il fut court le temps du répit
Avant l’issue fatale qui t’ôtera la vie.
Crac fait la
petite moule sous la dent
Beurk, c’est
quand même écœurant
Crabe qui se
glisse dans le mollusque en vie
Pourvu de
coquilles qui sont ses garanties.
Toi tu
n’avais pas même un bouclier
Intrépide et
placide je t’admirais toujours
Tu restais
calme, rien ne pouvait t’ennuyer
Tu savais
réagir même face à aux vautours.
Me voici
seule, je suis perdue sans toi
Tout me
paraît insurmontable
Me voici
seule depuis déjà deux mois
La vie est
devenue insupportable.
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