STOP A LA LOI DU SILENCE

samedi 31 décembre 2016

Bon souvenir : Partie de Foot

Nous vivions à la Bocagine dans la maison de mes parents
Quel âge avait Laurent ? Dix huit mois, peut-être deux ans
Le terrain de foot était notre parcelle derrière la maison
Il y avait trois joueurs Papa, Laurent et Ulysse le patron
Car pour un petit chien il avait de la dextérité
Mine de rien, les situations il les évaluait
Il suivait bien la balle, un Pelé de petite taille
Courant, sautant, visant sans faille
Il donnait des coups de truffe
Et renvoyait la balle visant vers le premier des tireurs
Laurent drible et arrive à deux doigts d’être vainqueur
Papa saute et se prend une buche
GOAL !!! Laurent vainqueur
Ulysse est notre petite terreur !

mercredi 28 décembre 2016

Enfin, justice est faite

Enfin, justice est faite




28/12/2016 à 18h21 François Hollande vient d'accorder une grâce totale à Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari violent, ce qui la rend immédiatement libérable.

La voici libérée, enfin ! Je ne peux rester sans réaction face à cette décision. Le fait de ne plus être
candidat, rend t-il notre Président plus courageux, plus humaniste ???


L'avocate de Jacqueline Sauvage, Me Nathalie Tomasini, s'est dite «terrassée par la joie et l'émotion»
après avoir «porté ce dossier à bout de bras». «Je suis tellement heureuse, c'est le résultat d'un an
de travail acharné», a-t-elle ajouté.


François Hollande, qui lui avait dans un premier temps accordé une grâce partielle a indiqué avoir
décidé une "remise gracieuse du reliquat" de la peine de Jacqueline Sauvage, ce qui "met fin
immédiatement à sa détention". Cette pauvre femme condamnée à une vie de sacrifice est
désormais âgée de 68 ans.


L'affaire Jacqueline Sauvage est une affaire judiciaire survenue en 2012, à la suite du
meurtre de Norbert Marot par son épouse Jacqueline Sauvage. Le meurtre s'inscrit selon elle
et son avocate dans un contexte de 47 années de violences conjugales. Les trois filles du
couple confirment les violences de leur père sur leur mère et indiquent qu'elles ont été abusées
sexuellement par leur père. D'autre part, le mari était connu par ses voisins et par les habitants
du village comme ayant un caractère violent et injurieux



La condamnation de Jacqueline Sauvage, en première instance puis en appel, à une peine de dix ans de prison, suscite des réactions d'incompréhension, dont la médiatisation provoque des débats sur l'application de la légitime défense dans le cas de violences conjugales.

Devenue un symbole des victimes de violences conjugales, Jacqueline Sauvage, battue et violée pendant 47 ans par son mari, avait provoqué une forte mobilisation en faveur de sa libération
 

mardi 27 décembre 2016

A mon fils

                                                  Céline et Laurent, il y a bien longtemps
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Tout passe, tout casse, tout lasse…
Sauf la saveur sucrée d’une vraie amitié
Sauf l’éclat pétillant d’un sourire partagé
Sauf le rire déferlant d’un souvenir évoqué
Sauf la chaleur de toi présent à mes cotés
Mon enfant, mon amour
Ma source de vitalité
Mon enfant, mon toujours
Mon avenir assuré
Mon envie de poursuivre
Mon envie d’avancer
Mon envie de connaître tes projets
De les suivre, de les vivre
De les voir développés
Mon envie de vivre
Et de te voir briller
Mon envie d’admirer
Sans jamais me lasser
Tout passe, tout casse, tout lasse…
Sauf l’envie d’aimer


lundi 19 décembre 2016

Maltraitance psychologique subie par ma fille

Céline, ma fille, était le souffre douleur de son père, j’ai toujours pu faire en sorte qu’il ne la frappe pas, mais c’était par les mots qu’il l’atteignait depuis toute petite. Il se mettait en colère contre elle pour un oui, pour un non. Il la rabaissait sans cesse; la traitant de fainéante, de sale gosse, de nulle…

Céline aimait son père et n’avait de cesse d’attirer son attention, malheureusement c’était toujours maladroit. Tout se transformait automatiquement en bêtises qui avaient pour effet de déclencher de grosses colères chez Gérard et j’étais toujours obligée de m’interposer pour protéger ma fille.

Cela donnait le temps à Céline de s’enfuir ou dans sa cachette de la salle de bain ou chez mamie.

Quels épisodes malheureux puis-je vous conter ? Il y en eut tant.

Céline avait deux mains gauches, c’était une miss catastrophe. L’un de ses premiers méfaits bien involontaire fut de faire tomber l’appareil photo que nous avions acheté à la naissance de Laurent. La violence de la réaction de Gérard fut disproportionnée et je n’eus d’autre solution que de m’enfuir avec mon enfant pour la protéger.

Il y eut aussi une autre maladresse. Laurent avait une télé dans sa chambre qui reposait sur une table bancale. En jouant, il arriva ce qui malheureusement devait arriver, la table s’effondra avec la télé dessus. Je ne me souviens plus si la télé s’est retrouvée cassée à l’issue de cet accident. Ce dont je me souviens c’est de cette colère une nouvelle fois incontrôlable de Gérard envers sa fille. Je la protégeais encore.

Etais-je trop laxiste, je ne crois pas. Car lorsqu’elle faisait des bêtises je la grondais et lui faisais comprendre qu’elle avait fait mal. Mais à mon sens, une correction physique ne solutionnerait pas ses maladresses. Il fallait qu’elle prenne conscience par les mots de la nuance entre le bien et le mal. Je la faisais réfléchir et lui imposais des punitions compréhensibles pour son âge.

Il y eut cet accident à vélo dont elle fut victime. Elle revenait de chez pépère et mémère, il y avait une intersection et elle ne contrôla pas sa droite. Un véhicule l’accrocha. Si cet homme avait roulé vite, elle aurait pu mourir. Ouf, elle s’en sortait avec des égratignures sur tout le coté droit. Son corps était tombé sur le bitume et avait ripé sur quelques mètres. Le brave conducteur, qui avait eu si peur, ramena Céline à la maison avec son vélo.

Après nos remerciements à cet homme qui avait assuré son retour à la maison, dès que la porte fut refermée, Gérard, en colère, commença à hurler sur sa fille pourtant déjà terrorisée par l’accident en la traitant d’incapable, d’abrutie…

Je m’interposais, comme je le faisais à chaque fois et j’emmenais Céline dans sa chambre pour la cajoler et  pour la soigner. L’autre continuait à beugler. Céline tremblait de tout son corps. Elle était en pleurs. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai bercée longuement en lui caressant les cheveux pour qu’elle se calme. Seulement après, j’ai pu nettoyer ses blessures…


dimanche 18 décembre 2016

La maltraitance psychologique

Avant propos :
Dans le PARISIEN en mars 2015 un article faisait état du fléau de la maltraitance.
Ce fléau concerne tout le monde. C'est ce que révèle un sondage choc réalisé par l'association l'Enfant bleu.
14 % en ont souffert. « Plus d'un Français sur 10 déclare ainsi avoir été victime de maltraitances de la part d'un adulte au cours de son enfance. » Le constat fait d'autant plus froid dans le dos que la plupart n'ont jamais pu se délivrer de ce terrible secret : ainsi, parmi ces Français qui disent avoir été « victimes » de maltraitances, physiques, sexuelles et psychologiques. 60 % n'en ont parlé à personne.

Pour 88 %, tous les milieux sont concernés. Les Français, eux-mêmes, appellent à la mobilisation, face à un phénomène qu'ils qualifient d'« ignoble », d'« inadmissible ». Pour 61 % d'entre eux, lutter contre la maltraitance des enfants est ainsi une cause « hautement prioritaire », avant même le combat contre les violences faites aux femmes et les discriminations. C'est qu'ils sont bien conscients qu'aucun milieu n'est épargné : 88 % estiment ainsi que la maltraitance touche « tous les milieux sociaux ».

Les différentes formes de la maltraitance ont été présentées. A la différence de la maltraitance physique ou l'agression sexuelle, les sévices psychologiques envers les enfants sont plus difficiles à cerner et à définir. La maltraitance psychologique recouvre différents concepts. Elle comprend diverses formes d'injustice psychologiques et affectives infligées aux enfants. Elle coïncide avec diverses attitudes délibérées des adultes (des parents ou des éducateurs) qui entravent le développement psychoaffectif, intellectuel et relationnel de l'enfant.

La maltraitance psychologique

La maltraitance psychologique ou émotionnelle peut se définir comme toute attitude intentionnelle durablement hostile ou rejetante envers un enfant. En l'absence de lésions ou de séquelles objectives, cette forme spécifique de maltraitance est plus difficile à diagnostiquer.

Les troubles présentés par l'enfant ne sont pas toujours cliniquement significatifs et se retrouvent dans d'autres tableaux psychopathologiques. L'inhibition psychoaffective, l'anxiété dépressive, l'idéation suicidaire, les sentiments d'infériorité, les problèmes de comportements, l'agressivité et les retards pédagogiques inexpliqués sont autant de troubles interférant avec la structuration de la personnalité, l'individuation et la socialisation de l'enfant.



On parle de violence psychologique lorsque le donneur de soins ne fournit pas un environnement approprié et favorable au développement de l’enfant et que ce dernier fait continuellement ou habituellement l’objet d’actes de violence, comme se faire injurier fréquemment (sévices psychologiques ou actes commis) ou souffrir d’un manque d’affection (négligence psychologique ou acte omis).

On compte officiellement six types de violence psychologique :
1)     le rejet (critiquer constamment l’enfant, le rabaisser);
2)    l’isolement (tenir la famille et les amis à l’écart de l’enfant);
3)   le manque d’attention (ne pas répondre à l’enfant lorsqu’il demande de l’attention, ignorer ses réussites, etc.);
4)   la terreur (menacer l’enfant de l’abandonner ou de lui faire mal);
5)   la corruption (impliquer l’enfant dans des activités criminelles);
6)   l’exploitation (obliger l’enfant à s’occuper d’un parent ou d’un autre enfant et s’attendre à ce qu’il assure le revenu familial)

Pour devenir une personne qui fonctionne bien au quotidien, il est important de grandir dans un milieu stimulant et sécuritaire sur les plans affectif et physique.

Lorsqu’on mesure le niveau d’exposition à la violence psychologique, il est important d’évaluer les modèles d’interaction à la maison (entre parents, entre parents et enfants, et entre enfants).

Les sévices psychologiques peuvent prendre la forme d’événements graves ( tirade dans laquelle on fait preuve de violence psychologique) ou de problèmes chroniques (manque de reconnaissance des réussites scolaires de l’enfant, fréquents retards ou absences à l’école, fêtes d’anniversaire oubliées, etc…).

Les parents qui expriment des émotions négatives intenses à l’égard de leur enfant (rage, peur, dégoût) risquent de les troubler davantage, car les émotions
d’« urgence» (panique, rage, etc.) provoquées par le comportement des parents accaparent toutes ses capacités cognitives.

Les enfants exposés à de la violence psychologique peuvent vivre un stress chronique.