STOP A LA LOI DU SILENCE

vendredi 31 mars 2017

A mes amis curieux…




L’expression de l’amour dans sa simplicité
Peut être douce-heureuse dans la félicité
Peut s’enfler de mes peurs aux couleurs de l’agressivité
Peut s’enfler de colère pour traverser ensemble l’adversité
Qu’importe l’expression quand l’amour domine
Traverser les problèmes est une cause commune
Comment combattre le mal être si le silence culmine
Parfois, trop entière, je sais que j’importune
Les mots, valse du cœur, peuvent être malheureux
Dans l’orage parfois, l’éclair est assassin
Et si je fais pleurer ce n’est pas à dessein
En quête de ton bonheur la moindre chose m’émeut
Pour nous qui nous aimons le malheur n’a plus droit au chapitre
On a assez souffert pour respecter de chacun le libre arbitre
Je veux être là pour toi comme tu es là pour moi
Je revendique ce droit de t’aimer comme cela !

Tichote LEFRERE

jeudi 30 mars 2017

RAZ DE MAREE, TSUNAMI…




Raz de marée, tsunami, les vagues sont géantes
Raz de marée, tsunami, je suis ensevelie
Je ne peux respirer, je refuse la survie
Je repousse toutes aides des âmes vigilantes
Je reconnais mes enfants, les guides de ma vie
Même eux, pauvre de moi, je les fuis
Tout courage s’est évanoui sous des torrents de larmes
Les ravages de la vie font un sinistre vacarme
Je refuse les bras qui veulent me sauver
Je n’entends plus les cris d’où l’inquiétude jaillit
Laisser moi, que mon corps s’enfonce dans l’oubli
Qu’il s’efface à jamais, il n’a pas existé

Pourtant la mort, grande faucheuse, me repousse elle aussi
Triste langueur, mon corps suit les tumultes de la vie
Sur la berge jetée, mon cœur saccagé bat toujours, je survis
Je porte le malheur, la souffrance m’a tout pris
Dites moi pourquoi, malgré moi, je suis toujours ici ?
Face à face déroutant d’un passé qui ne franchira pas les portes de l’oubli
Avec un présent, où le silence est la règle, le masque du sourire me poursuit
Qu’il est lourd ce masque pour cacher toutes mes peurs
Ceux que j’aime pourront-ils percevoir ma douleur ?
Aurai-je la force encore de me battre pour eux ?
Ce combat justifie tout ce que fut ma vie
Vais-je encore affronter les monstres ténébreux
De mes nuits sans repos, qui peuplent mon esprit.
La folie me gouverne, mon esprit est soumis
La folie me gouverne, ma mémoire s’est ternie.

Titchote LEFRERE