STOP A LA LOI DU SILENCE

mardi 27 février 2018

Les proies faciles


 
 Dans le cadre de l’Association que j’ai créé, je rencontre principalement des personnes âgées.

Je me permets de citer le cas de Mme X qui m’appelle parce que son infirmière lui a parlé de l’Association d’Entraide Céline Fabre que je préside.

Elle est victime d’une escroquerie par un démarcheur qui a voulu lui vendre une mutuelle santé.

Mme X se rappelle bien de ce jour où un jeune homme, bien aimable a frappé à sa porte. 

Mme X sortait de sa chimio car elle a un cancer et suit une thérapie lourde.

Il paraissait si attentionné quand elle lui parlait de ses problèmes de santé. Justement, il avait quelque chose à lui proposer pour une meilleure prise en charge de ses frais médicaux.

Mme X me dit : « je me souviens que ce jour là, j’ai signé quelque chose sans bien comprendre »

Quinze jours plus tard elle était radiée de sa propre mutuelle santé avec laquelle elle n’avait eu aucun problème et qui l’assurait depuis tant d’année.

Puis voilà qu’une autre mutuelle lui envoie « son » contrat avec prélèvement mensuel d’une somme plus importante que celle versée jusqu'à présent.

La pauvre pleure devant moi de tant d’acharnement sur sa personne. Elle avait déjà contacté son ancienne mutuelle et avait expliqué la situation et sa volonté de rester affiliée par cet établissement.

Lorsqu’elle me présente la situation, je m’aperçois du fait qu’elle se retrouve affiliée à deux mutuelles santé et qu’elle va être prélevée deux fois.

Aussitôt je propose à Mme X un premier courrier en accusé réception pour résilier le contrat frauduleusement réalisé. Nous partons toutes deux à sa banque pour faire opposition à tout prélèvement en provenance de cet organisme.

Une plainte est déposée au Commissariat de Police. L’OPJ qui nous reçoit nous fait gentiment comprendre que notre démarche n’aboutira à rien ; nous avons seulement le nom du jeune homme, son N° de téléphone et la société pour laquelle il est censé travailler ne le connaît pas.

Bref, ce type d’’escroquerie restera impuni et d’autres personnes se feront sûrement avoir.

Le désappointement de Mme X est grand : mais pour elle au moins tout est rentré dans l’ordre.

lundi 26 février 2018

Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).




Le phénomène de maltraitance des personnes âgées est "colossal", dénonce une association
Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lance lundi une réflexion destinée à lutter contre la maltraitance en maison de retraite, le président de l'association des directeurs au service des personnes âgées dénonce sur franceinfo un problème "colossal".


Le phénomène de maltraitance des personnes âgées  est "colossal" en France, constate lundi 19 février sur franceinfo Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Également membre de la commission de réflexion lancée aujourd'hui par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès BUZYN  sur la bientraitance des personnes âgées et handicapées, il accuse les pouvoirs publics de ne pas respecter leurs engagements pour améliorer la prise en charge. Les personnels des Ehpad, prévoient, eux, une nouvelle grève le 15 mars pour dénoncer leurs conditions de travail.

Franceinfo : Quel est l'ampleur de ce phénomène de maltraitance en France ?
Pascal Champvert : Il est colossal, parce que la première maltraitance dans un pays comme le nôtre, c'est l'âgisme. C'est-à-dire la discrimination par l'âge, c'est-à-dire la dévalorisation de tout ce qui touche les personnes âgées et plus généralement le vieillissement. La deuxième maltraitance majeure, c'est le manque de temps passé auprès des personnes âgées fragilisées à domicile et en établissement. Et qui est responsable de cette deuxième maltraitance ? Évidemment, les pouvoirs publics.

Parce qu'il n'y a pas que les personnes âgées en Ehpad qui sont touchées par ce phénomène ?
75% des maltraitances ont lieu à domicile. Généralement, elles viennent des familles qui s'épuisent, qui elles-mêmes au fond sont maltraitées par la situation. Elles s'épuisent à aider les personnes âgées avec trop peu de moyens et d'accompagnement. Au fond, la maltraitance globale, c'est celle des pouvoirs publics qui imposent à des familles de s'épuiser ou à des professionnels à domicile ou en établissement à aller toujours trop vite par rapport au temps qu'il faudrait passer pour aider correctement les personnes âgées, et aussi d'ailleurs les personnes handicapées.

Qu'est-ce que vous allez proposer pour améliorer la prise en charge de ces personnes âgées ?
Au fond, nous demandons à l'État d'assumer simplement ce qu'il a promis. D'assumer de mettre en place un financement pérenne de l'aide à domicile, car aujourd'hui les structures d'aide à domicile courent toujours après des moyens qu'elles n'ont pas. Nous demandons aussi d'augmenter le nombre de personnel en établissement comme à domicile. L'État s'était engagé à ce qu'en 2012, il y ait entre 8 et 10 professionnels pour 10 personnes âgées. Aujourd'hui on est à peine à 6 pour 10. Donc il faut que l'État tienne juste les engagements pris devant les personnes âgées, les familles et les professionnels.

vendredi 16 février 2018

Hommage à mes amis, artistes de la nature




J’ai la chance d’avoir deux amis M. et Mme ROLLAND qui sont fleuristes à DAINVILLE.
Ils ont créé un antre de la beauté et de l’harmonie que je tiens à vous faire connaître.

jeudi 15 février 2018

samedi 10 février 2018

"Trop d'impôt tue-t-il l'impôt" A. Laffer




Défini juridiquement comme un prélèvement obligatoire requis des particuliers (personnes physiques et morales), l’impôt revêt un statut formel et symbolique particulier dans la relation entre l’individu, la société et l’État. Son paiement est un devoir civique et une obligation constitutionnelle, définis comme une « contribution commune » proportionnée aux capacités de chacun

Ressource essentielle de l’État, l’impôt s’est imposé comme un instrument incontournable du financement de son fonctionnement et de son action économique (en faveur de l’emploi via l’exonération pour certaines entreprises, en faveur de la consommation, de l’épargne, de l’investissement, etc.) et sociale (choix de la nature et de la « progressivité » de l’imposition, redistribution via le financement de dépenses en faveur de la lutte contre la pauvreté, financement des biens et services, etc.).

C’est avec le développement des activités et missions étatiques – et le passage de l’État gendarme à l’État providence – que la fiscalité en général et l’impôt en particulier se sont imposés comme des instruments de l’interventionnisme étatique. 

L’interventionnisme fiscal de l’État ne va de soi.


L'économiste libéral Arthur Laffer disait en 2015 : 

« On ne peut pas taxer l'économie d'un pays sans nuire à sa prospérité"

"On ne peut pas laisser un gouvernement devenir l'ennemi d'un segment de la société. Ca ne marche pas"

"L'idée est simple. C'est que les gens ne vont pas au travail pour payer des impôts. Ils travaillent pour gagner des revenus, après avoir payé des impôts, donc il faut les motiver à aller au travail"

"Cela nuit à l'activité, donc à l'ensemble de l'économie. Quand la marée monte, tous les bateaux montent à un niveau plus élevé. C'est la condition pour combattre la pauvreté", assène l'économiste, pour qui les Etats américains les plus dynamiques sont ceux qui ont le plus baissé leurs prélèvements obligatoires.
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L’Etat providence est-il en danger face aux différentes fractures sociales qui viennent attaquer son socle ?


Depuis les années 70 on parle de crise de l’état-providence. Avec le ralentissement de la croissance, la montée du chômage et les difficultés liées au financement du système de sécurité sociale, l’Etat peine à remplir ses fonctions d’état-providence. On dit alors que le système n’est plus efficace et qu’il laisse sur le bord du chemin une série de personnes démunies.

La mondialisation de l’économie, le vieillissement de la population, les évolutions du marché du travail et des structures familiales ou encore le ralentissement de la croissance sont autant de facteurs qui ont pesé sur le fonctionnement du système de protection sociale.

L’état-providence devrait être capable de résorber la fracture sociale (mais le peut-il encore) qui est une des sources de la montée des populismes. 
« La toute première fracture est celle qui s’articule autour du revenu et de la richesse. Il y aussi celle qui tourne autour de la santé et de l’emploi. Il y a encore la fracture médicale créée par les déserts médicaux, la fracture numérique qui exclut ceux qui ne peuvent pas avoir accès à la révolution digitale et la fracture identitaire qui oppose ceux qui se sentent menacés par la globalisation et l’immigration et ceux qui au contraire y voient une opportunité. Une autre fracture largement étudiée est géographique. C’est celle qui oppose les gens des centres villes à ceux des banlieues et des campagnes », note encore Pierre Pestieau, économiste belge.