Chaque année dans le monde, plus
de 800 000 personnes meurent de suicide, soit une personne toutes les 40
secondes, révèle le premier rapport de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) sur la prévention du suicide, publié le 10 septembre 2014 : « Prévention du suicide : l’état
d’urgence mondial ».
Avec 16,2 suicides pour 100 000
habitants, la France se situe dans le groupe des pays européens à taux élevés
de suicide (après la Finlande, la Belgique et les pays de l’Est).
En France métropolitaine, chaque année, 70 000
personnes en moyenne sont hospitalisées en médecine ou chirurgie pour tentative
de suicide, cumulant environ 90 000 hospitalisations.
Les données indiquent qu’après une hospitalisation pour tentative de suicide, le taux de réadmission pour le même motif est de 12,8 % à 12 mois et progresse jusqu’à 26,6 % à 8 ans. C’est entre 30 et 49 ans que les ré-hospitalisations pour tentatives de suicide sont les plus fréquentes, sans différence entre les hommes et les femmes : environ un quart des patients de cette classe d’âge sont ré-hospitalisés au moins une fois.
Risque suicidaire et travail
Par le lien social qu’il contribue à développer, le travail est reconnu comme étant un facteur de protection vis-à-vis du suicide. Cependant, certaines situations rencontrées dans le milieu du travail peuvent engendrer des souffrances psychiques parfois aigues qui constituent alors un risque de passage à l’acte suicidaire.
Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide,
ce qui représente près de trois fois plus que les décès par accidents de la
circulation. Entre 176 000 et 200 000 tentatives de suicide sont prises en
charge chaque année par les urgences hospitalières.
Les
classes d’âge « actives » sont les plus touchées : plus de 22 % des suicides concernent les 45-54 ans,
plus de 17 % des suicides concernent les 35-44 ans ,
plus de 17 % des suicides concernent les 55-64 ans.
Le suicide est la 1ère cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la 2ème cause (après les accidents de la circulation) chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès).
Jean-Luc a tenté à plusieurs reprises de se suicider. A chaque fois, la cause était le harcèlement au travail. Il lui est arrivé de se réfugier dans l’alcool qu’il considérait être le meilleur antidépresseur. Il s’est avéré qu’au contraire cela accentuait ses pensées morbides. Heureusement, il s’en est aperçu, a voulu se faire soigner et a gagné contre ce poison.
Paradoxalement, lui qui a tenté plusieurs fois de mourir, a eu face au cancer une volonté de vivre incroyable, lui faisant supporter l’insupportable ; la chimiothérapie, la radiothérapie… Face à la maladie, il a déployé toutes ses forces, il a combattu jusqu’à l’épuisement…
Oui c’est le même personnage ! Oui il y avait en lui ce combat entre l’irrationnel et le rationnel ! Oui, l’être humain est ainsi fait ! Quand on connaît son ennemi, on est capable d’utiliser toutes ses forces, et plus encore pour combattre. La maladie, il la connaissait, il connaissait le protocole de soins, il a souffert, il s’est battu… Au-delà de ses forces, il s’est battu ! Dame faucheuse était là et me la prit en cette nuit du 1er mai !
L’irrationnel, c’est le mal que les êtres humains peuvent se faire entre eux, par cupidité, par envie, par vice. On ne connaît pas toujours le tortionnaire, on ne sait pas ses armes. On se bat contre un fantôme, une rumeur, tous les coups bas sont permis…il arrive qu’on baisse les bras, parce que son égo est fragilisé, parce que comme le taureau dans l’arène le coup fatal arrive, sans qu’on comprenne la perfidie de l’agresseur et l’arme qui vous terrassera…
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