Moi je dis
que non. La tendresse nous fait vivre, nous fait exister. On peut vivre la
tendresse avec une personne de sexe opposé, tout à fait platoniquement. Je suis
bien avec toi, tu es bien avec moi, nous partageons ensemble nos préférences,
nos idées dans le respect des idées de l’autre.
L’amour
platonique entre sexes opposés est possible. On n’attend rien de l’autre que
quelques moments de partage.
Ceux qui
vivent la tendresse avec leurs enfants, avec, leur mari, avec leurs amis ou
amies perçoivent en eux la douceur de ce partage.
J’ai la
chance de vivre cette tendresse intense avec mes beaux enfants Guillaume et
Caroline, enfants de Jean-Luc avec qui j’éprouve toujours les mêmes émotions
lors de nos retrouvailles.
Ils ont leur
vie, j’ai la mienne et pourtant j’éprouve toujours une joie immense à la
croisée de nos chemins. Etre ensemble quelques heures, et l’espoir renaît… Je
ne suis plus seul, je partage avec eux, avec leurs petits.
Bien sûr je
m’inquiète pour eux, ils ne sont pas anonymes, ils sont ma joie, ma fierté. Je trouve
auprès d’eux le droit de vivre, d’exister sans qu’ils me jugent, rien que parce
qu’ils m’apprécient et sont bien avec moi.
Moi non plus
je ne les juge pas mais lorsque j’ai peur pour eux, je m’exprime. Je sais pas
si j’ai le droit de dire quelque chose mais je m’exprime parce que je les aime.
Ce sont parfois des peurs très égoïstes mais s’il y va de leur santé, je ne
peux faire autrement que d’intervenir.
Quand on s’aime
on ne dit pas à l’autre que des choses qui lui feront plaisir, on tente d’être
neutre mais réaliste. Je veux leurs bonheurs, simplement, naïvement, malgré
toutes les difficultés de la vie…
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