Un jour, nous avons reçu à Boulogne une maman en
détresse dans notre groupe contre la maltraitance. Elle nous a raconté son
désarroi devant son jeune fils qui avait depuis plusieurs mois un comportement
incompréhensible.
Il était bon élève, il devenait un cancre. Il
avait peur de tout. Il ne voulait plus aller à ses entrainements sportifs. Parfois
il sortait nu, en pleurs dans le jardin…
Il a fallu longtemps avant qu’il s’exprime. Il
était victime d’attouchements de la part de son entraineur de foot…
Ce drame est
tombé sur cette famille. Son incompréhension était totale. Ils avaient porté
plainte, la justice suivait son cours. Et cette maman voulait se battre pour
que plus jamais de tels événements n’arrivent à nos enfants…
Témoignage si difficile à entendre de cette maman
en grande détresse : son fils était pris en charge par un pédo-psy…Elle s’en
voulait ; elle n’avait rien vu, elle n’avait pas compris plus tôt : c’est
le pédo-psy le premier qui a recueilli les confidences de l’enfant tant il
était apeuré.
L’entraineur avait fait une telle pression sur lui pour qu’il ne
dise rien, pour le convaincre qu’il était coupable de l’avoir aguiché, pour le
convaincre qu’il serait banni s’il parlait…
Un homme au dessus de tout soupçon que chaque
famille appréciait pour son engagement auprès des enfants !
Non,
les pédophiles ne le portent sur leur visage, ils sont sympas, toujours prêts à
rendre service….
Cet été 2017 une affaire est sortie dans la presse :
l’affaire de l'école catholique
traditionnaliste L'Angélus à Presly (Cher).
Le 2 juin 2007 on apprend par la presse que « Une
école catholique hors contrat située dans le Cher a été fermée ce vendredi et
une enquête judiciaire a été ouverte. »
« L'école
L'Angelus est visée par une enquête pour des soupçons de maltraitance d’élèves et
d'agressions sexuelles. L'établissement, qui accueille 109 élèves, a été fermé
par arrêté préfectoral jusqu'aux vacances d'été, «sur le fondement de la
protection de l'enfance, au regard de l'enquête judiciaire en cours», a annoncé
la préfecture vendredi soir. »
Tout commence par
une plainte déposée auprès de l’éducation nationale par les parents de quatre
enfants scolarisés à L’Angélus pour des «
mauvais traitements et des comportements équivoques ». Les témoignages
évoquent des privations de nourriture, l’absence de chauffage en plein hiver
dans l’internat ou encore des « coups,
infligés par le directeur, l’encadrement ou par des plus grands sur des plus
petits sur instruction de l’encadrement », selon le procureur de la République de Bourges Joël
Garrigue.
L’enquête
préliminaire vise également des soupçons d’agressions sexuelles, après que
trois enfants ont fait état de «
caresses et de massages pour le moins inappropriés » de la part de
l’abbé Spinoza, toujours selon le procureur de la République.
Ces préventions
seront abandonnées par la Justice. Seuls restent retenus le travail dissimulé,
le travail forcé et les violences.
Cependant, l’avenir
de l’établissement semble assuré. «
L’école ouvrira ses portes dès la rentrée prochaine, à ceci près que cette
rentrée se fera sous l’égide d’une nouvelle association et d’un nouveau
directeur, mais dans la continuité des principes spirituels et pédagogiques portés
par son fondateur », lit-on dans une lettre de l’association de l’école. « L’école change de nom (pour
des raisons que vous comprendrez aisément) et s’appellera désormais Institut
Saint-Gabriel ».
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