L’automne est arrivé inexorablement, comme chaque
année
Mais cette année, j’essaye de faire face à la nuit qui
envahit ma vie
La nuit où je vis ces moments furtifs qui respirent
tant l’ennui
Tu n’es plus à mes cotés, je me lève, sans toi je suis
condamnée
Une grosse chaine bruyante entrave mon pied
Pourtant je ne suis pas passée de l’autre coté
Et je suis à l’état de fantôme, mon corps s’affaisse
déjà
Où est donc passé ma volonté de vivre, mon habileté au
combat
Tu m’avais promis, tu m’as lâchée, tu n’avais pas le
droit
Je t’en veux, sans pouvoir y croire, c’était pas dans
le contrat
« Je te survivrai » m’affirmais tu, cela me
glace d’effroi
En ce matin du 1er mai quand j’ai ouvert
les yeux tu étais déjà froid
J’ai pas pu te retenir, j’ai pas pu t’enlacer, tu es
parti sans moi
Chaque soir la nuit, je scrute le ciel…une demie lune
et puis rien…
Mes yeux s’embrument, je cherche un signe, tout cela
en vain
Où es-tu mon amour ? Se peut-il que ma toison de
certitudes se soit envolée
Où es-tu mon amour ? Se peut-il qu’on m’ait menti
durant toutes ces années
C’est pas possible, dis-moi, c’est parce que le ciel
est voilé
Dis ! Bientôt, je le retrouverai, notre beau ciel
étoilé
Dis-moi , explique moi je t’en supplie si je peux
espérer
Où alors mon fantôme est juste bon à te pleurer
C’est quoi mon avenir, regarder le passé
Un sanglot dans la voix, refuser de rêver…
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