Le rêve de chacun c’est de mourir chez soi
.
Le pire pour chacun, c’est de vivre la mort de l’être
aimé. Le veuvage est une calamité dont nul ne peut se remettre. Cette solitude
imposée est une torture de chaque jour.
Croyant ou non croyant, on se plaît à
penser qu’au jour du passage, lorsque l’enveloppe terrestre s’éteindra, il est
un endroit où nos esprits se retrouveront.
Crois celui qui veut croire ! Et la religion
ne vient pas interférer sur nos rêves de retrouvailles.
Les religions
orientales croient en la réincarnation. Les grandes religions monothéistes,
c’est bien connu, annoncent la perspective d’une vie après la
mort.
Et voilà que des scientifiques affirment désormais
la survie de la conscience après la mort.
La possibilité de la vie
après la mort est un des plus grands mystères de l’humanité.
Des scientifiques comme le
physicien britannique Roger Penerose ont
maintenant la certitude que la conscience ne meurt pas.
La physique quantique
expliquerait la possibilité que la conscience puisse vivre au-delà de la mort
du corps. La conscience serait une somme d’informations stockée à un niveau
quantique dans des microtubules.
Les
scientifiques ont découvert que l’âme ne meurt pas – elle est renvoyée à
l’Univers de Jean-Charles R 12 avril 2017
Quelques
soient nos croyances, chacun de nous aura à vivre l’épreuve du passage, lorsque
la mort s’empare du corps pour le réduire en poussière. Ce passage n’engage en
rien notre conscience sur la croyance de l’après.
Brel
disait « Mourir cela n’est rien, mais vieillir, oh vieillir… »
Aujourd’hui,
je veux parler de cette étape du vieillissement. Les statisticiens sont heureux
de nous apprendre le prolongement de notre espérance de vie.
Faut-il
vraiment s’en réjouir ? Mourir en bonne santé, le rêve ! Tout va
bien, puis c’est l’infarctus, la rupture d’anévrisme, la mort qui vient dans
notre sommeil…C’est horrible pour ceux qui restent et n’étaient pas préparer à
la disparition de l’être aimé.
Moi,
je sais que j’ai tellement peur de mourir seule dans mon coin, avec les volets
restants anormalement fermés et que les voisins s’en inquiètent au bout de
quelques jours.
C’est
pour cela que d’ores et déjà, j’accepte, lorsque je perdrai mon autonomie de
partir en établissement.
Je fais
le vœu de laisser ma maison propre avant de partir et d’avoir le temps de tout
organiser pour que le passage se passe sans ennui pour mes proches.
DREES : plus de 693 000 résidents en établissements d’hébergement pour
personnes âgées 8 janvier 2015 par REDACTION
Selon une étude de la DRESS, fin 2011, 693 000
personnes âgées vivaient dans un établissement d’hébergement.
Leur nombre est
donc en hausse de 5,5 % par rapport à celui constaté fin 2007. Parmi ces
personnes âgées, 265 500 l’ont intégré durant l’année 2011.
Autre constat : un
tiers des personnes âgées qui rejoignent un établissement d’hébergement en 2011
le quitte la même année.
Selon la DREES :
- trois quarts des résidents d’EHPAD et maisons de retraite sont des femmes.
- L’âge moyen des résidents est quant à lui de 85 ans, on note une progression de 10 mois par rapport à 2007.
- L’âge d’entrée en institution est de plus en plus tardif, en 2011 il est en moyenne de 84 ans et 5 mois.
- Le pourcentage de résidents dépendants de moins de 70 ans a augmenté de sept points entre 2007 et 2011.
- Fin 2011, 22 % des résidents, soit 152 600 personnes, souffrent de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. (C’est la pire des perspectives pour moi).
- Sur les 238 700 sorties d’établissement au cours de l’année 2015, les deux-tiers correspondent à des décès.
- La durée moyenne de séjour en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est de 2 ans et demi.
J’espère que ma capacité financière propre me
permettra ce choix : Mourir dignement sans embêter les miens. Hélas, là encore,
c’est une « histoire de gros sous ».
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