Entre 1976 et 2013, l'augmentation de l'espérance de vie
a profité à toutes les catégories sociales en France.
Entre 2009 et 2013, les hommes occupant la fonction de
cadres vivaient en moyenne 6,4 ans de plus que les ouvriers - d'après ce que
l'Insee désigne comme les "conditions
de mortalités", relevées à une période donnée - soit autant
d'années d'écart que pendant la période 1976 - 1984 !
Pour les femmes, l'écart entre l'espérance de vie des
ouvrières et des cadres n'est que de 3,2 ans.
Pour expliquer cet écart, l'Insee invoque d'abord "la nature même des professions"
étudiées.
En d'autres termes: l'exposition aux risques professionnels (maladies
professionnelles, accidents sur le lieu de travail, exposition à des produits
chimiques,...), auxquels les cadres sont, de fait, moins confrontés que
les ouvriers.
L'autre facteur d'explication résiderait dans les
"modes de vie" des cadres "favorables
à une bonne santé". L'Insee avance ainsi que "les comportements de santé à risque,
les moindres recours et accès aux soins, ou encore l'obésité sont moins
fréquents chez les cadres que chez les ouvriers".
Au jeu de la longévité, les femmes restent gagnantes.
Pour l'heure, elles vivent plus longtemps, et ce, quelque soit
la catégorie sociale à laquelle elles appartiennent.
Les ouvrières, "les moins favorisées des femmes
actives en terme de d'espérance de vie" selon l'Insee, vivent donc en
moyenne un an plus vieilles que les hommes cadres. Leurs revenus sont pourtant
plus faibles et leurs conditions de travail plus dures…
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