Son
histoire : Boris Cyrulnik naît à Bordeaux le 26
juillet 1937, peu après l'arrivée en France de son père russo-ukrainien et de
sa mère polonaise.
Issu d'une famille d'immigrés juifs, il est protégé
des Nazis par ses parents qui le mettent en pension en 1942.
Confié par la suite à une institutrice bordelaise,
il est attrapé lors d'une rafle en 1944. Il parvient toutefois à échapper au
pire et survit sous l'aile d'un réseau de résistants en se faisant passer pour
un jeune garçon de ferme du nom de Jean Laborde jusqu'à la Libération.
Ses
parents n'ayant pas survécu à la déportation, il est
recueilli et élevé par sa tante Dora à la fin de la guerre.
Déterminé à devenir psychiatre suite aux événements de son enfance, Boris Cyrulnik se lance dans
des études de médecine à Paris, durant lesquelles il rencontre sa future femme
Florence.
Après avoir fait un internat à Marseille de 1968 à
1971, il devient médecin en chef d'un établissement privé de postcure
psychiatrique, enseigne des cours d'éthologie humaine (L'éthologie correspond à
la branche de la biologie qui s'intéresse au comportement animale et humain) et
clinique à la faculté de médecine de Marseille et devient directeur d'un
diplôme universitaire de la faculté des lettres et des sciences humaines de
Toulon.
C'est à cette époque qu'il commence également à
partager son savoir au grand public en publiant son premier ouvrage, Mémoire
de singe et parole d'hommes, chez Hachette. Jusque dans les
années 1990, Boris Cyrulnik consulte au centre hospitalier de
Toulon-la-Seyne-sur-Mer, où il crée et anime un groupe de recherches en
éthologie clinique. Il ouvre également son propre cabinet de psychiatre.
Boris Cyrulnik est un neuropsychiatre français connu
pour avoir fait redécouvrir la psychanalyse en France et pour avoir vulgarisé
dans ses livres notamment le concept de
résilience.
Ses
ouvrages sur la capacité de l'humain à se reconstruire après les malheurs de la
vie l'ont fait devenir le psy préféré des Français.
En 1999, il explique ses théories sur la résilience,
soit la capacité à se reconstruire après un traumatisme, dans Un merveilleux
malheur. Suivront Les vilains
petits canards en 2001, Le
murmure des fantômes en 2003, Mourir de dire. La
Honte en 2010 et Quand un
enfant se donne «la mort» en 2011, tous publiés chez Odile Jacob.
En découvrant ce qu’est de la résilience, je ne peux
m’empêcher de penser à Simone VEIL, cette grande Dame qui a tant marqué son
époque par son courage inébranlable.
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