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lundi 23 avril 2018

L’histoire édifiante de Boris CYRULNIK : LA RESILIENCE

Son histoire : Boris Cyrulnik naît à Bordeaux le 26 juillet 1937, peu après l'arrivée en France de son père russo-ukrainien et de sa mère polonaise.
Issu d'une famille d'immigrés juifs, il est protégé des Nazis par ses parents qui le mettent en pension en 1942.
Confié par la suite à une institutrice bordelaise, il est attrapé lors d'une rafle en 1944. Il parvient toutefois à échapper au pire et survit sous l'aile d'un réseau de résistants en se faisant passer pour un jeune garçon de ferme du nom de Jean Laborde jusqu'à la Libération.
Ses parents n'ayant pas survécu à la déportation, il est recueilli et élevé par sa tante Dora à la fin de la guerre.

Déterminé à devenir psychiatre suite aux événements de son enfance, Boris Cyrulnik se lance dans des études de médecine à Paris, durant lesquelles il rencontre sa future femme Florence. 

Après avoir fait un internat à Marseille de 1968 à 1971, il devient médecin en chef d'un établissement privé de postcure psychiatrique, enseigne des cours d'éthologie humaine (L'éthologie correspond à la branche de la biologie qui s'intéresse au comportement animale et humain) et clinique à la faculté de médecine de Marseille et devient directeur d'un diplôme universitaire de la faculté des lettres et des sciences humaines de Toulon. 

C'est à cette époque qu'il commence également à partager son savoir au grand public en publiant son premier ouvrage, Mémoire de singe et parole d'hommes, chez Hachette. Jusque dans les années 1990, Boris Cyrulnik consulte au centre hospitalier de Toulon-la-Seyne-sur-Mer, où il crée et anime un groupe de recherches en éthologie clinique. Il ouvre également son propre cabinet de psychiatre.

Boris Cyrulnik est un neuropsychiatre français connu pour avoir fait redécouvrir la psychanalyse en France et pour avoir vulgarisé dans ses livres notamment le concept de résilience.
Ses ouvrages sur la capacité de l'humain à se reconstruire après les malheurs de la vie l'ont fait devenir le psy préféré des Français.

En 1999, il explique ses théories sur la résilience, soit la capacité à se reconstruire après un traumatisme, dans Un merveilleux malheur. Suivront Les vilains petits canards en 2001, Le murmure des fantômes en 2003, Mourir de dire. La Honte en 2010 et Quand un enfant se donne «la mort» en 2011, tous publiés chez Odile Jacob.
En découvrant ce qu’est de la résilience, je ne peux m’empêcher de penser à Simone VEIL, cette grande Dame qui a tant marqué son époque par son courage inébranlable.



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