Comme
tous les ans à cette période
Pour mon enfant Céline Fabre
Céline,
mon amour, s’est pendue le 30 août 2005
Le
mois de septembre était les préparatifs de son anniversaire
Née
le 27/09/1983, je ne compte pas en multiple cinq
Je
compte à l’infini, espérant mourir, Monsieur le Commissaire
Pour
expier ma faute, être rendue coupable
Je
vis déjà en enfer ma peine est immuable
La
justice saurait-elle rendre la sentence moins lourde
Ce
qui coule dans mes veines, c’est que je suis condamnable
Fautive
par lâcheté, face à ton père, j’ai été sourde
Je
croyais compenser son mépris devenu insoutenable
Marquée
au fer rouge de ce manque d’amour
Ton
« papou » adoré était ton tortionnaire
Au
fil des ans, tu as atteint le point de non retour
Sans
même la combattre tu perdais cette guerre
Papa
je t’aime tant, pourquoi refuse tu mon amour
Papa,
au-delà de la mort, je t’aimerai toujours…
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