Raz de marée, tsunami, les vagues sont géantes
Raz de marée, tsunami, je suis ensevelie
Je ne peux respirer, je refuse la survie
Je repousse toutes aides des âmes vigilantes
Je reconnais mes enfants, les guides de ma vie
Même eux, pauvre de moi, je les fuis
Tout courage s’est évanoui sous des torrents de larmes
Les ravages de la vie font un sinistre vacarme
Je refuse les bras qui veulent me sauver
Je n’entends plus les cris d’où l’inquiétude jaillit
Laisser moi, que mon corps s’enfonce dans l’oubli
Qu’il s’efface à jamais, il n’a pas existé
Pourtant la mort, grande faucheuse, me repousse elle
aussi
Triste langueur, mon corps suit les tumultes de la vie
Sur la berge jetée, mon cœur saccagé bat toujours, je
survis
Je porte le malheur, la souffrance m’a tout pris
Dites moi pourquoi, malgré moi, je suis toujours
ici ?
Face à face déroutant d’un passé qui ne franchira pas les
portes de l’oubli
Avec un présent, où le silence est la règle, le masque du
sourire me poursuit
Qu’il est lourd ce masque pour cacher toutes mes peurs
Ceux que j’aime pourront-ils percevoir ma douleur ?
Aurai-je la force encore de me battre pour eux ?
Ce combat justifie tout ce que fut ma vie
Vais-je encore affronter les monstres ténébreux
De mes nuits sans repos, qui peuplent mon esprit.
La folie me gouverne, mon esprit est soumis
La folie me gouverne, ma mémoire s’est ternie.
Titchote LEFRERE
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