STOP A LA LOI DU SILENCE

samedi 28 octobre 2017

Rubrique Humour: « Peut-on rire de tout ? » « Oui, mais pas avec n’importe qui… »


Pierre Desproges, né le 9 mai 1939 à Pantin et mort le 18 avril 1988 à Paris, est un humoriste français réputé pour son humour noir, son anticonformisme et son sens de l'absurde.

29 juin 1949 : naissance du premier journal télévisé. Il n'est composé que d'images, sans présentateur.
C’est pourtant à partir de là et des années qui vont suivre que le petit Pierre va découvrir le génocide de la SHOAH.

La SHOAH (hébreu : שואה, « catastrophe ») est l’extermination systématique par l'Allemagne nazie d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde (Seconde Guerre Mondiale).


Devenu humoriste, il abordera le sujet par « la provoc » en recevant Jean-Marie Le Pen dans le Tribunal des flagrants délires.

(Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique française diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981 , puis de septembre 1982 à juin 1983 .)
 

Le rêve de chacun c’est de mourir chez soi.




Le rêve de chacun c’est de mourir chez soi
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Le pire pour chacun, c’est de vivre la mort de l’être aimé. Le veuvage est une calamité dont nul ne peut se remettre. Cette solitude imposée est une torture de chaque jour. 

Croyant ou non croyant, on se plaît à penser qu’au jour du passage, lorsque l’enveloppe terrestre s’éteindra, il est un endroit où nos esprits se retrouveront.

Crois celui qui veut croire ! Et la religion ne vient pas interférer sur nos rêves de retrouvailles. 

Les religions orientales croient en la réincarnation. Les grandes religions monothéistes, c’est bien connu, annoncent la perspective d’une vie après la mort.

Et voilà que des scientifiques affirment désormais la survie de la conscience après la mort.

La possibilité de la vie après la mort est un des plus grands mystères de l’humanité.
Des scientifiques comme le physicien britannique Roger Penerose ont maintenant la certitude que la conscience ne meurt pas.

La physique quantique expliquerait la possibilité que la conscience puisse vivre au-delà de la mort du corps. La conscience serait une somme d’informations stockée à un niveau quantique dans des microtubules.

Les scientifiques ont découvert que l’âme ne meurt pas – elle est renvoyée à l’Univers de Jean-Charles R | 12 avril 2017

Quelques soient nos croyances, chacun de nous aura à vivre l’épreuve du passage, lorsque la mort s’empare du corps pour le réduire en poussière. Ce passage n’engage en rien notre conscience sur la croyance de l’après.

Brel disait « Mourir cela n’est rien, mais vieillir, oh vieillir… »

Aujourd’hui, je veux parler de cette étape du vieillissement. Les statisticiens sont heureux de nous apprendre le prolongement de notre espérance de vie.

Faut-il vraiment s’en réjouir ? Mourir en bonne santé, le rêve ! Tout va bien, puis c’est l’infarctus, la rupture d’anévrisme, la mort qui vient dans notre sommeil…C’est horrible pour ceux qui restent et n’étaient pas préparer à la disparition de l’être aimé.

Moi, je sais que j’ai tellement peur de mourir seule dans mon coin, avec les volets restants anormalement fermés et que les voisins s’en inquiètent au bout de quelques jours.

C’est pour cela que d’ores et déjà, j’accepte, lorsque je perdrai mon autonomie de partir en établissement.

Je fais le vœu de laisser ma maison propre avant de partir et d’avoir le temps de tout organiser pour que le passage se passe sans ennui pour mes proches.

DREES : plus de 693 000 résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées   8 janvier 2015 par REDACTION
Selon une étude de la DRESS, fin 2011, 693 000 personnes âgées vivaient dans un établissement d’hébergement. 

Leur nombre est donc en hausse de 5,5 % par rapport à celui constaté fin 2007. Parmi ces personnes âgées, 265 500 l’ont intégré durant l’année 2011. 

Autre constat : un tiers des personnes âgées qui rejoignent un établissement d’hébergement en 2011 le quitte la même année.

Selon la DREES :
  • trois quarts des résidents d’EHPAD et maisons de retraite sont des femmes.
  • L’âge moyen des résidents est quant à lui de 85 ans, on note une progression de 10 mois par rapport à 2007.
  • L’âge d’entrée en institution est de plus en plus tardif, en 2011 il est en moyenne de 84 ans et 5 mois.
  • Le pourcentage de résidents dépendants de moins de 70 ans a augmenté de sept points entre 2007 et 2011.
  • Fin 2011, 22 % des résidents, soit 152 600 personnes, souffrent de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. (C’est la pire des perspectives pour moi).
  • Sur les 238 700 sorties d’établissement au cours de l’année 2015, les deux-tiers correspondent à des décès.
  • La durée moyenne de séjour en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes est de 2 ans et demi.
J’espère que ma capacité financière propre me permettra ce choix : Mourir dignement sans embêter les miens. Hélas, là encore, c’est une « histoire de gros sous ».