STOP A LA LOI DU SILENCE

dimanche 10 juin 2018

VIOL CONJUGAL


Je ne lis pas la presse à sensation. Je me fous éperdument des histoires « people » qui font les gros titres des journaux. Et pourtant, aujourd’hui, je me suis arrêtée sur cet article 



Moi je suis une petite vieille de 61 ans. Mariée à 20 ans, j’ai connu quelques belles années de couple… Et puis je suis entrée en enfer, petit à petit, sans rien comprendre à ce qui m’arrivait.

Mon « psy » me dira bien plus tard, après avoir lu son courrier, que mon ex-mari, G, était un pervers narcissique. Il ne trouvait son plaisir qu’en m’humiliant, si possible devant témoin.

Dans sa jalousie maladive, il y avait des phases où il me rappelait violemment que j’étais sa femme, sa chose, à son service.

Lorsqu’il buvait, il s’en prenait physiquement à moi et je supportais sans oser bouger. Il me prenait, tirait son coup vite fait et s’endormait bruyamment. 

C’est quand les ronflements devenaient bien audibles que je me levais. J’allais aussitôt vomir dans la salle de bain et je me lavais sans parvenir à retirer la salissure incrustée en moi.

En ce temps là, le viol conjugal n’existait pas. Je serais allée vers les flics ou les gendarmes : on m’aurait ri au nez, en faisant des blagues salasses, on m’aurait méprisé, on m’aurait humilié…

« Rappelle toi ma fille, le mariage, c’est pour le meilleur et pour le pire »

Oui, moi aussi j’ai été suicidaire ma Céline et seul le divorce m’a sauvé, après 24 années d’union. Je peux comprendre que la vie soit parfois un cauchemar sous la chape de plomb imposée par la bienséance d’une famille très « catho ».

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