STOP A LA LOI DU SILENCE

mercredi 25 janvier 2017

MOURIR PAR LE TRAVAIL

Le travail devrait être un moyen d’exister, de s’épanouir dans la vie, de gagner en compétence, de gagner la reconnaissance de ses compétences, de se savoir utile à la Société…et de gagner suffisamment d’argent pour vivre dans cette Société où tout s’accélère ; le prix des loyers, des charges, des biens de première consommation. ..
Pourtant, actuellement, on parle de grands malaises dans le travail, de harcèlement, de mise au placard.
Dans l’autre extrême on parle d’une surcharge au travail, de burn out.. Compression de personnel, répartition des charges sur les personnes restant en poste, le retraité n’est pas remplacé… Vous connaissez tout cela, je n’invente rien, c’est pour un grand nombre d’entre vous la triste réalité du quotidien qui se fait chaque jour plus lourd à supporter.
Je me dois de donner des exemples de situations dramatiques qui nous ont choquées : c’est pourtant à la rubrique des faits divers. Que fait-on de la valeur de la vie ? Que vaut l’existence d’un homme (ou d’une femme) à l’heure actuelle où l’on parle uniquement chiffres et rentabilité :
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Docteur Dominique MARTIN  Burn Out Syndrome (BOS). Epuisement professionnel : l’état d’urgence

Le Burn Out syndrôme ou BOs tue chaque année 30 000 personnes... Reconnu comme une maladie professionnelle au Japon depuis les années 1970, le syndrome du karoshi (littéralement « mort par surtravail ») désigne la mort subite de cadres ou employés de bureau suite à une charge de travail ou à un stress trop important.
Ce phénomène grave est toujours méconnu en France à l’heure où il est tabou pour un membre de la profession médicale d’être en situation de BOS au risque d’être catalogué pour insuffisance professionnelle, et où la hiérarchie médicale continue à nier ce problème en n’assistant pas les médecins en souffrance. Notons que la France s’illustre par son absence systématique à la conférence internationale sur la santé des médecins, dont pas moins de 25% consomment des psychotropes.

Alors que 29% des médecins hospitaliers déclarent être l’objet d’agressions régulières à l’hôpital et que 24% déclarent ne pas avoir assez de temps pour parler avec leurs patients, c’est plus de 85% des médecins libéraux qui déclarent que l´épuisement professionnel altère la relation médecin/patient et la qualité des soins.
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Manifestation des policiers en octobre 2016 « La soupape explose et notre hiérarchie nous réprimande », s’énerve Etienne, un agent du Val-de-Marne qui, comme tous ses collègues, ne souhaite pas être identifié. « Leur première réponse à notre ras-le-bol, c’est de nous menacer de sanctions », renchérit François, qui travaille dans l’Essonne. Le devoir de réserve et de loyauté inscrit dans le code de déontologie ne les freine pas. « Vous trouvez ça normal, de devoir cacher les suicides de collègues ? » lâche un policier d’une trentaine d’années.

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Le suicide des agriculteurs multiplié par trois en 2016

150 agriculteurs se sont suicidés cette année

Il dénonce alors « Un rêve de gosse devenu un vrai cauchemar » et se demande « comment faire pour que ça cesse ? » La vidéo se conclut sur le suicide de ce personnage à bout. « Et si je fermais les yeux pour de bon ? Peut-être pourrais-je encore rêver… » Sur l’écran, on peut alors lire ce message : « En 2016, plus de 150 agriculteurs français se sont donnés la mort, ce film leur est dédié »
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Vague de suicides alarmante à La Poste

En juillet dernier, le suicide d'un facteur avait révélé l'état critique de la situation. Charles Griffond, salarié depuis 34 ans de l'entreprise, avait mis fin à ses jours en incriminant le groupe dans deux lettres laissées derrière lui. «Depuis quelques années, La Poste a petit à petit détruit ses employés, les vrais postiers, ceux qui avaient le contact avec les gens, écrivait-il. Alors bougeons avec La Poste et mourrons grâce à La Poste».
Charles Griffond n'est malheureusement pas un cas isolé. Neuf facteurs se seraient suicidés ces trois dernières années, précise RTL, et cinq auraient réchappé à une tentative de suicide sur le lieu de travail.
Je parlerai bientôt du harcèlement qui fait tant de victimes

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